Le Gouvernement modifie la loi anti-expulsion et facilite l’occupation illégale des logements

Il introduit des changements dans le libellé de la loi dans la BOE qui éliminent la paralysie de l’expulsion même lorsque l’entrée dans la résidence était une «conséquence d’un crime».

Le Gouvernement modifie la loi anti-expulsion et facilite l’occupation illégale des habitations. Le Gouvernement a modifié la loi anti-expulsion qu’il a prorogée il y a à peine un mois et qui prévoyait de procéder à l’expulsion lorsque l’entrée dans la résidence était «la conséquence d’un crime».

Approuvé hier par le Conseil des ministres, le projet final au Journal Officiel de l’Etat (BOE) publié aujourd’hui présente quelques évolutions qui facilitent l’occupation des habitations dans l’état actuel d’alerte. Le nouveau libellé élimine la présomption de crime pour continuer avec le lancement et introduit que les expulsions de maisons occupées par des personnes sans contrat ne peuvent être suspendues lorsque l’entrée dans la propriété ou sa permanence “s’est produite par intimidation ou violence contre des personnes”.

Cette modification de la pratique étend la protection de l’occupation, puisqu’elle élimine la possibilité de suspendre l’arrêt de l’expulsion même en cas de délit au moment de l’accès à la maison. Des sources du ministère des transports, de la mobilité et de l’agenda urbain ont souligné que cette hypothèse n’affectera que les grands propriétaires terriens (plus de dix maisons) et jamais les petits propriétaires.

Le 22 décembre, le Conseil des ministres a donné le feu vert au décret-loi qui suspend en état d’alerte (jusqu’au 9 mai prochain) les expulsions pour non-paiement du loyer de familles vulnérables sans logement alternatif.

Dans le cas des locataires avec un contrat, tous les propriétaires auront le droit de demander une indemnisation. Les expulsions de familles vulnérables sans contrat seront également paralysées pendant trois mois, mais seulement si elles occupent les maisons vides de grands propriétaires (plus de dix logements) et ont des mineurs ou des personnes à charge en charge ou sont victimes de violences au sein de la famille.

Sources et suite Ejeprime

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