Les clubs de foot doivent plus de 750 millions d’euros au fisc

Les espagnols accusent le coup car ils  paient les dettes des équipes de football. Un sport qui déplace les foules et génère beaucoup d’argent, mais qui, à cause d’une mauvaise gestion, a également généré une énorme dette. En janvier dernier, les clubs professionnels devaient 752 millions d’euros d’impôts, selon les données publiées par le gouvernement. Le Comité exécutif sait que les clubs sont inégaux, tant dans leurs dépenses que dans leurs bénéfices. Il les a donc divisé en trois catégories. La Première Division, qui doit au Trésor Public près de 490 millions d’euros, la deuxième division qui en doit elle presque 200 000, et 78 millions seulement pour les équipes de troisième division. Une dette globale significative qui a grossit de près de 150 millions d’euros depuis 2007. Les chiffres, qui ne sont pas encore très précis, ne reflètent pas la totalité des dettes pour certains. Aussi, un texte rédigé par l’assurance-chômage va encore plus loin et déclare que la dette devrait être beaucoup plus importante si l’argent dû à l’impôt s’ajoutait à celui dû à la sécurité sociale. Une dette propre à chaque club. Mais les données, rapports ou documents obtenus par l’administration dans l’exercice de leurs fonctions sont confidentiels, rendant la résolution des « cas par cas » impossible pour le Fisc. « Intolérable » Suite à ces données, le porte-parole de l’opposition au Congrès, José Luis Centella, a exhorté le gouvernement d’agir pour empêcher les citoyens de mettre la main au porte-monnaie et devoir finalement payer la dette. Les appels à une intervention précoce ont été lancés, ces dettes représentent un chiffre, selon lui,”choquant et sanglant”, il souligne par là le manque de contrôle du gouvernement. Il met aussi en avant l’inégalité de traitement subi par les citoyens qui sont des milliers à perdre leur maison, victimes entre autres de coupes budgétaires, alors que le gouvernement continue d’être extrêmement généreux avec les clubs de football. I.M

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